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Objets, lieux et autres symboles de l’Apocalypse
Alpha et Oméga
L’Alpha et l’Oméga (1,8 ; 21,6 ; 22,13) sont la première et la dernière des lettres dans l’alphabet grec. Donc le commencement et la fin de la création. Dieu et Jésus sont décrits comme l’Alpha et l’Oméga.
L’arbre de la vie
L’Arbre de la vie qui revient à quelques reprises dans le livre de l’Apocalypse fait bien entendu référence au jardin d’Éden du livre de la Genèse. À ceux qui auront remporté la victoire je donnerai à manger les fruits de l'arbre de la vie qui se trouve dans le jardin de Dieu (Ap 2,7).
Le livre de la vie
Le livre de la vie représente une sorte de registre céleste contenant les noms des élus (Ap 3,6 ; 13,8 ; 17,8 ; 20,12-15 ; 21,27). Cette image se retrouve aussi dans d’autres livres bibliques comme dans celui de l’Exode 32, 32-33. Pardonne-leur, je t'en supplie ! Sinon, efface mon nom du livre de vie que tu as écrit. Non, répondit le Seigneur, je n'effacerai de mon livre que les noms de ceux qui ont péché contre moi.
Babylone
La ville de Babylone dont il est question au chapitre 18 porte une symbolique très négative. Dans l’histoire biblique, c’est Babylone qui a conquis Israël, détruit son Temple, détrôné son roi et déporté une partie du peuple en exil. Avec le temps, Babylone est devenue le symbole des grands empires fondés sur la violence et l’oppression opposées à Dieu et à son peuple. Dans le contexte du livre de l’Apocalypse, il s’agit de l’empire romain qui est la source de la persécution des chrétiens. Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone ! Maintenant, c'est un lieu habité par des démons, un refuge pour toutes sortes d'esprits mauvais ; c'est là que vivent toutes sortes d'oiseaux et d'animaux impurs et répugnants (Ap 18,2).
Jérusalem nouvelle
À la fin du livre de l’Apocalypse (chapitres 20-22) un ciel nouveau et une terre nouvelle prennent place. La Jérusalem nouvelle descend du ciel d’auprès de Dieu. La création connue des hommes est remplacée par une nouvelle création. La Bible commence avec le jardin d’Éden et se termine avec la nouvelle Jérusalem céleste. L’idéalisation de Jérusalem à la fin des temps est un thème important du livre d’Isaïe 60-65.
Chronique
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La mer et la Bible