chronique du 12 septembre 2008
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Les reinsAujourd’hui, lorsqu’on pense aux reins, se sont ces fonctions physiologiques de filtrer le sang et d’évacuer les déchets dans l’urine qui nous viennent en tête. À l’époque biblique, les reins avaient une portée symbolique très importante. Chez les animaux, on offrait leurs reins au Seigneur en sacrifice : « … de ce sacrifice de paix, on présente pour le Seigneur … les deux reins puis les fils d’Aaron font fumer cela à l’autel … c’est un mets consumé, un parfum apaisant pour le Seigneur. » (Lv 3,4-5) Associés aux hommes, les reins évoquent les organes génitaux et la descendance. Par exemple, en Ac 2, 30 Pierre dit littéralement que le Messie sera le fruit des reins de David. Toutefois, les reins représentaient surtout la partie la plus intime de l’être humain. Pour voir si quelqu’un est juste, Dieu scrute ses reins et son cœur (Ap 2,23 ; Ps 7,10). Le cœur et les reins sont souvent cités ensemble pour désigner les émotions et les motivations intérieures. L’hébreu est une langue très imagée, au lieu d’avoir un mot abstrait pour dire « conscience » comme en français, les auteurs bibliques emploient le mot « rein » : « Je bénis le Seigneur qui me conseille, même la nuit mes reins (ma conscience) m’avertit. » (Ps 16,7) On peut donc dire que les reins sont le siège de la conscience. Connaissant ce symbole biblique, la prochaine fois que vous avez mal aux reins, demandez-vous si vous avez quelque chose sur la conscience…
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