chronique du 17 février 2004 | |||||
Les mages
Les mages que nous évoquons à la fête de l'Épiphanie représentent plus qu'eux-mêmes. Ils sont des scientifiques et l'on sait que dans le domaine de l'astronomie, les Anciens avaient atteint des connaissances étonnantes. Les mages sont des êtres qui représentent en leur temps l'aristocratie du savoir. Ils ont des connaissances médicales et peut-être une science du comportement humain telle que nous la voyons à présent chez les psychologues. Dans les Actes des apôtres, Bar-Jésus, appelé aussi Élymas est un mage qui fait de l'obstruction à la prédication de l'évangile. Paul et Barnabé ont une dramatique confrontation avec lui (Actes 13). Il s'agit donc d'un mage qui se sert de sa science à des fins mauvaises. Il en est tout autrement des mages de l'évangile de Matthieu. Ce sont de bons mages. Ils sont des savants qui mettent leur science au service de la vérité. Ils veulent connaître le Messie. Ce sont des étrangers. Ils ne sont pas Juifs. Pourtant, la curiosité des hommes et femmes de haut savoir déborde les frontières et fait fi des préjugés nationalistes. Ils s'intéressent aux prophéties millénaires à propos du Messie, descendant de David. Les mages représentent tous ceux qui à travers les siècles ont fait des recherches scientifiques. Aujourd'hui, plus personne ne peut vivre sans la science. Elle s'est beaucoup diversifiée. On pense au domaine de la santé, à celui de la chimie et de la physique. On ne peut manquer, en nous souvenant de l'étoile des mages, de mentionner l'aéronautique et l'exploration des planètes. Pensons que les scientifiques de notre temps doivent contribuer aussi au développement spirituel de l'humanité. La recherche dans le laboratoire ou bien celle de l'espace doit rapprocher du Créateur de toutes choses. En se mettant au service de l'humanité, les chercheurs se font les serviteurs de l'Homme qui a été fait un peu moindre qu'un Dieu selon les mots du psaume (Ps 8).
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