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Imprimer LA LUMIÈRE (6/6)
 

Pour toujours : la lumière

 

Dès le premier article de cette série, nous avons parlé de la séparation fondamentale entre la lumière et la ténèbre. Cette séparation est ordonnée, par la médiation du soleil et de la lune, en succession de purs et de nuits. Au cœur du monde créé, Jérusalem, la cité sainte, vit au rythme de ses fêtes liturgiques, selon le temps fixé par les astres. Elle ferme aussi ses portes à la venue de la nuit, ne serait-ce que pour empêcher l'ennemi d'entrer durant le sommeil des habitants.

     Mais il est une promesse de Dieu qui dépasse notre imagination et notre entendement. Bientôt, il n'y aura plus aucune séparation entre la lumière et la ténèbre. La lumière sera éternelle dans la nouvelle cité de Jérusalem qu'illuminera, sans cesse, la Gloire de Dieu. C'est, en fait, la réalité des derniers temps qui en est une de salut. La conséquence de cette réalité à venir sera double. Premièrement, sans qu'ils disparaissent, les astres, qui fixaient le temps des fêtes, deviendront inutiles. Cela n'implique pas que ces dernières cesseront. Au contraire, Dieu, parce que présent éternellement, sera célébré éternellement. Nous sommes donc conviés à la joie qui jamais ne sera troublée par les forces du péché. Deuxièmement, puisque la nuit ne sera plus, les portes de la ville resteront toujours ouvertes à toutes les nations. La Jérusalem Nouvelle sera le lieu de pèlerinage de toute la création. Là se rassembleront toutes les nations avec leur roi, tous les élus que le Seigneur aura attiré a lui.

     Toute cette lumière de joie et de vie éternelle est concentrée dans le seul flambeau qu'est le Christ ressuscité. Le Christ, présent en notre monde, est la flamme nouvelle qui nous conduit dans le chemin du salut. Notre histoire est donc, ici et maintenant, comblée d'une fin heureuse en dépit des douloureuses expériences qu'apporte la vie. La lumière! c'est elle notre dernière demeure... et non pas le tombeau de la mort. La lumière! c'est là que nous rencontrerons d'une manière nouvelle et éternelle tous ceux qui nous ont quittés et dont l'esprit demeure dans nos souvenirs. Nous les verrons, illuminés de l'amour pur et surabondant de Dieu. Et lui aussi, nous le verrons...

     La cité (Jérusalem) n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer, car la gloire de Dieu l'illumine et son flambeau c'est l'agneau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront pas au long des purs, car, en ce lieu, il n'y aura plus de nuit. On y apportera la gloire et l'honneur des nations (Apocalypse 21, 23-26).

Benoît Miller
Bibliste, Beauport

Pour lire la Bible sur la lumière...

Jérusalem illumine le monde : Isaïe 60, 1-22;

Connaître Dieu face à face : 1 Corinthiens 13, 1-15;

Le corps des ressuscités : 1 Corinthiens 15, 35-37.

 

Premier article de la série :
La première créature