chronique du 18 mars 2011 |
|||||
LapidationLe Christ et la femme adultère
Le mot français lapidation provient du latin lapis (pierre) puisqu’il s’agit d’exécuter quelqu’un en lui lançant des pierres. C’est la méthode habituelle d’exécution pour le peuple de la Bible. La lapidation est citée dans l’Ancien Testament comme peine capitale pour plusieurs sortes de crimes :
Les condamnations à mort et les exécutions étaient beaucoup plus fréquentes dans la culture de cette époque. Tous les peuples de la région avaient des pratiques similaires. Aujourd’hui, la grande majorité des autorités juives sont contre l’application de la peine de mort par lapidation. Au lieu de suivre à la lettre les textes bibliques, ils préfèrent les interpréter avec la loi orale moins radicale. Il y a tellement de restriction à appliquer pour exécuter quelqu’un que la peine de mort n’est plus utilisée dans la communauté juive. Aujourd’hui, la peine de mort est abolie en Israël. La lapidation est la seule méthode d'exécution par torture physique encore employée légalement aujourd'hui dans certains pays musulmans où est appliquée la charia : le Nigeria, l'Arabie saoudite, l'Iran, le Soudan, l'Afghanistan, le Pakistan, les Émirats arabes unis et le Yémen. Généralement, cette forme d'exécution est publique, le supplicié est jeté dans une fosse ou enterré jusqu’à l’épaule. À tour de rôle ou en groupe, les exécutants jettent des pierres jusqu'à ce que mort s'ensuive. L'article 104 du code pénal iranien chiite précise : « Les pierres utilisées pour infliger la mort par lapidation ne devront pas être grosses au point que le condamné meure après en avoir reçu une ou deux. Elles ne devront pas non plus être si petites qu'on ne puisse leur donner le nom de pierre. La taille moyenne est choisie généralement afin de faire expier la faute par la souffrance ». Plusieurs groupes comme Amnistie Internationale dénoncent cette pratique. Lire aussi : Article précédent
:
|
|||||
|
|||||