chronique du 15 mai 2009
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Autel
L'autel est le lieu pour offrir un sacrifice à Dieu. Il y a plusieurs sortes d'autel : en terre (Exode 20,24), une pierre ointe d'huile (Genèse 28,18), une pierre brute (Ex 21,25), un rocher (Juges 6,19-23). Parfois, on érige un autel pour se commémorer une expérience particulière comme des apparitions (Gn 33,20). La Bible prend le même mot pour désigner les lieux de sacrifice des autres peuples comme les Cananéens qui consacrent des autels à Baal et à d'autres divinités. À partir du VIIe siècle avec la réforme de Josias, seul l'autel du Temple de Jérusalem est considéré comme légitime pour les sacrifices et les holocaustes. Par ailleurs, d'autres autels resteront quand même utilisés dans le pays. Il y avait divers types d'autels pour les diverses sortes de sacrifices. L'autel des holocaustes était destiné à être le lieu pour les holocaustes où la victime animale était entièrement brulée par le feu. On l'appelle aussi l'autel de bronze (1Rois 8,64). L'autel des parfums servait à faire brûler de l'encens. Celui-ci est parfois appelé autel d'or (Nombres 4,11) et autel de cèdre (1R 6,20). Seuls les prêtres étaient habilités à s'approcher de l'autel pour faire des sacrifices. Après la destruction du Temple de Jérusalem, la tradition rabbinique affirme que c'est l'exercice de la charité qui remplace son autel. Elle identifie en particulier la table familiale dans le foyer juif comme substitut de l'autel. Dans la tradition chrétienne, la table où l'on partage le repas eucharistique en mémoire de Jésus est aussi désignée (encore aujourd'hui) comme autel. Puisque cette célébration fait mémoire de la mort/résurrection de Jésus interprété comme un sacrifice ou une offrande. La croix sur laquelle Jésus est exécuté est appelé aussi autel par la Lettre aux Hébreux (Hébreux 13,10). La Lettre aux Hébreux est très riche pour faire des liens entres les sacrifices et les offrandes juifs ainsi que la foi en Jésus Christ. Article précédent
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