Quel
beau pourboire!
Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier
de tous...
Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci,
c'est moi qu'il accueille (Marc 9, 35-37).
Un garçon de neuf ans entre
dans un restaurant et s'assoit au comptoir.
- Combien coûte
un « sundae »?
- Un dollar, répond
la serveuse.
Le garçon baisse les yeux
et ouvre la main. Il compte la monnaie et fait un calcul rapide.
- Combien coûte
un plat de crème glacée ordinaire?
- Soixante-quinze sous,
répond la serveuse avec une certaine impatience.
De nouveau le garçon compte
sa monnaie et calcule dans sa tête.
- Je vais prendre un
plat de crème glacée.
- À quelle saveur?
- Au chocolat, s'il vous
plaît.
La serveuse apporte la crème
glacée, prend l'argent du garçon et va servir un autre
client.
Au bout d'un moment, elle revient.
Le plat est vide, le garçon est parti. Mais ce qu'elle voit
l'émeut beaucoup. À côté du plat, il
y a vingt-cinq sous en menue monnaie.
Le garçon avait pris de la
crème glacée ordinaire pour lui laisser un pourboire.
LIEN: Les enfants font preuve d'une sincérité et d'une
générosité que nous perdons souvent en devenant
de grandes personnes. Pourtant le Christ nous appelle à adopter
la foi simple et authentique d'un enfant : aimer Dieu et son prochain
sans y mettre des conditions ou des attentes. La foi qui ressemble
à celle de l'enfant ne se décourage pas, ne devient
jamais cynique, ne cesse jamais d'être admirative ou reconnaissante
pour les nombreuses façons dont la présence de Dieu
se révèle dans nos vies. C'est uniquement en adoptant
ce qu'il y a de beau chez l'enfant, la bonté, la compassion,
la générosité et le pardon, que nous atteignons
la vraie grandeur dans le Royaume de Dieu (Connections).
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C'est Chopin
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