chronique du 31 mars 2009
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Chers amis lecteurs et lectrices, Cette chronique « Tirer de son trésor du neuf et du vieux » est la dernière. Je vous remercie de l’avoir lue, méditée, mise en pratique. Je remercie spécialement les membres des groupes bibliques qui m’ont communiqué leurs précieuses suggestions et leurs commentaires pertinents. D’une façon particulière, je dis un grand merci à Colette, Michelle et Yves pour la relecture serrée de mes textes, tant au plan biblique, théologique que pastoral.C’est avec joie que j’ai accepté de participer à la rédaction de cette chronique. Ma contribution se situait surtout au niveau d’une lecture pastorale des textes de la Première Alliance. Comment ces vieux textes peuvent-ils encore être « actuels » et nous interroger aujourd’hui? Comment favoriser le lien entre eux et ce qu’on appelle couramment le vécu? Il y a de multiples façons d’actualiser les textes bibliques. Il importe cependant d’être vigilant. Des pièges nous attendent sur la route. Par exemple, 1) « se servir de la Bible » comme d’un livre de recettes adaptées à toutes les situations; 2) faire une lecture des Écritures en faisant l’économie d’une interprétation exégétique… combien de fois nos partages bibliques ne se terminent-ils pas par un « guide de bonne conduite » plutôt moralisateur; 3) inversement, faire une lecture uniquement exégétique du texte, qui devient objet d’étude, source de questions sans fin, détournant le regard du cœur. Au fil des semaines, je vous ai proposé des pistes, des points de repère, des questions qui permettaient d’alimenter, je l’espère, un contact vivant avec la Parole de Dieu. Il vous était demandé d’avoir une attitude de chercheur, de veilleur, de pèlerin, en étant confiant que : La Parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur (Romains 10, 8). Mes recherches Mes recherches pour trouver des outils d’actualisation des textes de la Première Alliance se sont avérées plutôt maigres. J’ai consulté des bibliothèques et j’ai fait des recherches dans des librairies religieuses de Montréal. Il existe une quantité prodigieuse de livres exégétiques de toutes tendances et de diverses écoles de pensée… mais ce n’est pas à eux qu’il faut demander le travail immédiat d’actualisation de la Parole. Dans les ouvrages d’homélies que j’ai consultés, il y a d’excellentes pistes d’actualisation; mais elles sont souvent trop générales ou elles succombent à l’effet moralisateur qui invite peu à s’interroger dans le quotidien. La librairie qui offre le plus de livres touchant une lecture pastorale de la Bible est celle de la Société biblique canadienne à Montréal. Du côté catholique, pas grand chose. C’est chez nos amis protestants qu’on retrouve le plus grand nombre d’ouvrages où le souci pastoral est constant. Cependant deux difficultés surgissent : 1) on s’adresse à un public anglophone et 2) on omet évidemment la référence à l’enseignement catholique. Devant ces faits, je me suis vite rendu à l’évidence qu’il fallait inventer et faire du neuf dans le domaine de l’actualisation de l’Écriture. Je n’ai pas hésité à consulter des chrétien(ne)s de différents milieux et de fonctions pastorales diverses dont l’activité principale est l’éducation de la foi des adultes. Mes premiers textes ont pu être examinés et évalués. De précieuses suggestions m’ont permis d’améliorer le fond ou la forme des textes que je soumettais pour le Feuillet biblique. Avec le recul, je me rends bien compte que ma propre aventure de foi se retrouvait comme en filigrane dans mes textes. Mon expérience en éducation de la foi des adultes, que ce soit en tant que professeur en pastorale ou animateur au Catéchuménat, fut une inspiration extrêmement féconde. Encore une fois, merci pour votre confiance et pour votre fraternité, ami lecteur, dans cette œuvre d’actualisation de la Parole dans le concret de nos vies. Au revoir!
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