chronique du 13 avril 2007 |
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La divinité de Jésus dans le Nouveau TestamentEst-ce qu’il y a des passages du Nouveau Testament dans lesquels Jésus affirme sa divinité? (Irie) Plus particulièrement, en réponse à votre question sur des passages où Jésus affirme sa divinité, voici par exemple en Jean 8,58 : « Jésus leur répondit : "Avant qu’Abraham fût, Je Suis." Alors ils ramassèrent des pierres pour les lancer contre lui. » Je Suis est précisément une traduction du Nom divin révélé à Moïse, le fameux tétragramme que l’on transcrit en lettres latines Yahvé. Et encore, en Jean 10,30-31 : « Moi et le Père nous sommes un. » Les Juifs à nouveau, ramassèrent des pierres pour le lapider. Ensuite lors de sa comparution devant Pilate, le procurateur romain, dans l’Évangile selon saint Jean (19,7) : « Les Juifs lui (à Pilate) répliquèrent : "Nous avons une loi, et selon cette loi, il doit mourir parce qu’il s’est fait Fils de Dieu!" » Jésus se reconnaît comme le Fils de Dieu aussi dans l’Évangile selon Marc (14, 61-63) : « De nouveau le Grand Prêtre l’interrogeait; il lui dit : "Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni?" Jésus dit : "Je le suis, et vous verrez le Fils de l’homme siégeant à la droite du Tout Puissant et venant avec les nuées du ciel." Le Grand Prêtre déchira ses habits et dit : "Qu’avons-nous encore besoin de témoins! Vous avez entendu le blasphème!" » Il faut observer en réponse à cette question de l’affirmation de sa divinité par Jésus lui-même, que en scrutant les évangiles on s’aperçoit que Jésus ne pouvait faire cette affirmation dès le début de son ministère, sinon son activité aurait été arrêtée dès le moment où il aurait déclaré qu’il était le Fils de Dieu, car on l’aurait immédiatement condamné et mis à mort pour blasphème. Dans l’Évangile de Marc en particulier, on voit comment Jésus révèle son identité progressivement et davantage par ses gestes que par ses paroles. C’est Dieu lui-même qui nous révèle qui il est vraiment, à son baptême et à la transfiguration. Lui, il se présente plutôt par un titre neutre, celui de Fils de l’homme. Et c’est le centurion, un païen, au pied de la croix qui dit : « Vraiment cet homme était Fils de Dieu. » (Marc 15,39)Chronique précédente : |
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