chronique du 2 février 2007 |
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« Dieu a pitié de qui il veut et il incite qui il veut à s’obstiner »J’aimerais beaucoup savoir comment on peut interpréter Rm 9,18. L’apôtre y dit clairement que « Dieu a pitié de qui il veut et il incite qui il v eut à s’obstiner ». En lisant ce verset, on a l’impression que Dieu choisit certaines gens et rend les autres insensibles à sa voix. Je serais heureuse de lire un commentaire d’un spécialiste sur ce passage. (Johanna) Pour ce faire, il rappelle la souveraineté de ce Dieu qui « appelle à l’existence ce qui n’existe pas » (Rm 4,17), qui dispose de ses créatures comme un potier qui est « maître de son argile » (Rm 9, 21). Abraham a cru. Mais la foi n’est-elle pas donné par Dieu? Ne dépendons-nous pas de « Celui qui appelle » (Rm 9,12)? S’il en est ainsi, c’est donc que Dieu choisit! Faut-il s’en scandaliser? Non, parce que même si Dieu s’est choisit un peuple particulier, le salut dépasse les cadres d’une ethnie et s’adresse à toute l’humanité qui sera un jour ou l’autre rejointe par la grâce. Même si une partie d’Israël refuse de croire en Jésus, Paul affirme que « tout Israël sera sauvé » (Rm 11,26) à cause de la miséricorde de Dieu. Il rappelle également, précisément dans ces chapitres (Rm 9-11), que si nous sommes passifs dans la réception du salut nous ne sommes pas dispensés de la tâche de l’annoncer. Chronique précédente : |
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