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chronique du 23 mai 2006
 

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Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par les signes qui l'accompagnaient (Marc 16, 15-20).

L'animateur de la célèbre émission « Apostrophe » demandait un jour à ses invités quel était le mot de la langue française qui leur parlait le plus. Les mots « amour, espoir, amitié, souvenir, fidélité... » revinrent le plus souvent, non sans raison d'ailleurs. Il se trouva tout à coup un petit jeunot qui dit : « Pour moi, le mot qui me parle le plus, c'est le mot “avec” ». Tout le monde le trouva drôle et original sur les bords. Il s'expliqua : « C'est que ce mot signifie que je ne suis jamais seul, qu'il y a toujours quelqu'un avec moi, que nous sommes fondamentalement des êtres de communion, c'est-à-dire des êtres faits pour dialoguer entre nous, pour nous comprendre, pour travailler ensemble, pour nous aimer, pour nous appuyer les uns sur les autres...» Pas si bête, ce jeune homme!


LIEN: La fête de l'Ascension nous rappelle que les apôtres, qui avaient goûté à la compagnie de Jésus, se voient tout à coup privés de sa présence. Ils en sont tout peinés et tout désorientés. Pourtant, le Seigneur leur avait dit : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde ». Mais quand l'être que l'on aimait et sur qui on s'appuyait nous fait faux bond, il est sans doute difficile de croire à une telle affirmation.

     L'évangile nous dit : « Le Seigneur travaillait avec eux (les Apôtres) et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient ». Nul doute que cette constatation avait de quoi rassurer les Apôtres, les soutenir dans leur travail d'évangélisation et leur donner l'enthousiasme dont ils avaient besoin pour poursuivre le chemin.

     Le Seigneur travaille avec nous aussi aujourd'hui, il est toujours avec nous. Il ne nous abandonnera jamais. Et s'il compte sur nous pour continuer son œuvre de salut, nous pouvons tout autant compter sur lui pour accomplir tout ce qu'il attend de nous.

    Que cette fête de l'Ascension soit une fête de communion entre nous mais aussi avec le Seigneur (Jules Beaulac).

 

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Les cris de la vie