Ça,
je sais ça de lui
...« Les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient
aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s'était
passé sur la route, et comment ils avaient reconnu le Seigneur...»
(Luc 24, 35).
Dialogue entre un converti de fraîche date et un ami incroyant.
«Comme ça, on t'a converti au Christ?»
«Oui».
«Alors, tu dois en savoir long sur lui.
Dis-moi : dans quel pays est-il né?»
«Je ne sais pas.»
«À quel âge est-il mort?»
«Je ne sais pas.»
«Combien de sermons a-t-il faits?»
«Je ne sais pas.»
«Tu en sais vraiment peu, pour un homme qui prétend
être converti au Christ!»
«C'est vrai, j'ai honte d'en savoir si peu sur lui. Mais je
sais une chose, tout de même : il y a trois ans, j'étais
ivrogne; j'étais bourré de dettes; ma famille tombait
en ruine; ma femme et mes enfants redoutaient mon retour, chaque
soir. Maintenant, j'ai laissé la bouteille; nous n'avons
plus de dettes; notre foyer est heureux; mes enfants attendent avec
impatience mon retour, chaque soir. Tout cela, le Christ l'a fait
pour moi. Ça, je sais ça de lui!»
Savoir réellement. C'est-à-dire, être transformé
par ce qu'on sait (A. De Mello, Comme un chant d'oiseau).
LIEN: La rencontre du Ressuscité est toujours à l'origine
d'une conversion. Cette transformation bouleverse la vie d'abord,
le cur est touché. Le goût de la Parole de Dieu,
comme le besoin d'entendre la voix de l'ami, permet ensuite d'approfondir
les connaissances, de nourrir la foi, de donner des mots pour parler
de Celui qui est au cur de l'histoire du salut, au cur
de notre histoire de disciples.
Nous n'avons jamais fini de connaître
et de reconnaître le Ressuscité.
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Croire pour vrai
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