Pourquoi
ne pas avoir lâché?
Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à
l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi
que vous l'avez fait (Matthieu 25, 40).
Un jour deux policiers patrouillaient la route de Pali, à
Hawaï, lorsqu'ils virent, de l'autre côté de la
palissade qui sert de garde-fou aux voitures, un jeune homme qui
se préparait à sauter dans le vide. Le conducteur
immobilisa aussitôt la voiture de patrouille et son compagnon
se précipita pour accrocher le jeune homme juste au moment
où celui-ci s'élançait. Le policier aurait
été aussi entraîné dans la chute si l'autre
policier n'était arrivé à temps pour les retenir
tous les deux.
Vous vous rendez compte de ce qui
était arrivé soudainement à ce policier qui
s'était exposé à la mort pour sauver un inconnu?
Tout le reste était devenu secondaire: ses obligations envers
sa famille, ses obligations de policier, ses obligations envers
sa propre vie. Tous les désirs et les espoirs d'une vie étaient
comme disparus. Il allait mourir.
Plus tard un journaliste lui demanda
: « Pourquoi ne l'avez-vous pas laissé aller? Vous
auriez pu mourir ». Et voici ce qu'il a répondu : «
Impossible. Si j'avais laissé tomber ce jeune homme, je n'aurais
pas pu vivre une autre journée de ma vie » (Ernest
Kurtz).
LIEN: Le message central de toute vraie spiritualité c'est
que mystérieusement nous sommes tous reliés les uns
aux autres, nous sommes un, nous faisons un. Par conséquent
les joies et les peines de chaque personne sont les joies et les
peines de nous tous. « Si je ne prends pas soin de moi, que
deviendrai-je? Et si je prends soin de moi seulement, qui suis-je?
»
La scène grandiose du jugement
nous rappelle justement que Jésus ne fait qu'un avec chaque
personne et que c'est dans les autres que nous le rencontrons, souvent
à notre insu. Voilà pourquoi le jugement sera plein
de surprises!
« À la fin de la vie,
nous ne serons pas jugés sur la quantité de diplômes
obtenus, sur la quantité d'argent que nous aurons fait, sur
les grandes choses que nous aurons accomplies. Nous serons jugés
par ces paroles : 'J'avais faim et vous m'avez donné à
manger... J'étais nu et vous m'avez habillé... J'étais
sans toit et vous m'avez accueilli'. Faim non seulement de pain,
mais d'amour; nu non seulement de vêtement mais de dignité
humaine; sans toit non seulement par manque de maison mais par cause
de rejet... » (Mère Térésa).
Chronique
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L'essentiel, c'est de danser
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