chronique du 15 mai 2015
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Le Yad Vachem(photo : yadvachem.org) La commémoration du 70e anniversaire de la libération des Camps de concentration et de la victoire des Alliés (8 mai 1945) est un moment particulier pour nous souvenir de la « solution finale » mise en place par le régime nazi. La « solution finale » était le nom de code nazi indiquant la destruction délibérée et organisée des Juifs d’Europe. Nous retrouvons à Jérusalem le Yad Vachem, le lieu qui commémore la mémoire de la Shoah. Ce vaste complexe établi en 1953 garde le souvenir vivant des millions de Juifs qui ont péri dans les camps de concentration. Il s’agit aussi d’un centre de documentation, d’éducation et de recherche consacré à l’Holocauste. Ce que l’on sait moins est que le nom Yad Vachem est tiré du livre d’Isaïe (56,5) : « Et je leur donnerai, dans ma maison et dans mes murs un mémorial (YAD) et un nom (SHEM) qui ne seront pas effacés. » Haut lieu de la mémoire, le Yad Vachem permet d’entendre les noms des personnes disparues dans les camps de concentration. Le nom de chacune de ces personnes – hommes, femmes, enfants, vieillards – est un nom inscrit dans l’éternité. Nul ne devrait les oublier. Les nazis avaient voulu effacer ces noms à jamais. Ces noms sont encore vivants. Nul ne peut effacer un nom, un visage, surtout si on a programmé sa disparition. Article précédent : |
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